Qui laisser vivre? Qui laisser mourir ?
Comment faire perdurer les entreprises fragiles qui contribuent à un futur souhaitable ?
Bonjour à tous,
Me voilà avec une réflexion à vif pour explorer une question tout à fait légère : Faut-il maintenir en vie coûte que coûte ou laisser mourir ? Qui faut-il laisser vivre, qui faut-il laisser mourir ?
Après vous avoir expliqué pourquoi ces questionnements cette semaine, je vais mobiliser les travaux de l'anthropologue Clair Michalon sur la Précarité/Sécurité pour explorer comment sécuriser, autrement que financièrement, toutes les entreprises qui ouvrent de nouvelles voies.
Mourir en paix, ultime futur souhaitable des entreprises ?
Il y a quelques années j'ai écrit cet article - Mourir en paix, ultime future souhaitable des entreprises. Très inspiré par le travail d'Alexandre Monnin, Diego Landivar et Emmanuel Bonnet au sein de l'Origen Media Lab, je m'étais appuyé sur la raison d'être pour envisager dans quels contextes cela pouvait devenir nécessaire de clôturer une entreprise. En deux mots, je le proposais pour des entreprises qui se sentent trop contraintes pour réussir une transformation vers des futurs souhaitables. J'avais alors imaginé une période de "retraite" pour offrir des conditions rendant cela acceptable et même attractif.
Cet article m'avait permis une exploration critique de la notion de pérennité. Dans une époque qui nous confronte à nos vulnérabilités, à notre interdépendance et à la finitude de la planète, la volonté de perdurer me semble beaucoup plus intéressante que la quête de croissance, mais je ne crois pas qu'elle soit souhaitable à tout prix. Si généralement il est préférable de se transformer ou de pivoter, je crois aussi que nous entrons dans une époque qui va nécessiter d'envisager des renoncements et des fermetures.
J'avais beaucoup apprécié cette réflexion théorique. Puisqu'elle se passait dans le royaume des idées, je pouvais l'explorer de manière radicale, sans me confronter au véritable choix éminemment complexe qu'elle implique : concrètement, quelles entreprises devraient fermer ?
Je suis intimement convaincu que, dans l'ensemble, des entreprises vont devoir fermer, mais dès que je les considère une à une, je ne me dis pas que telle entreprise devrait fermer (même si je suis en désaccord presque total 😇 avec certaines).
Que faire quand ceux qui meurent sont ceux qui explorent de nouvelles voies ?
Je ne sais pas quelles entreprises devraient mourir et je me garderai bien de les juger. Néanmoins, je sais qui j'aimerais voir perdurer. Or, depuis quelques jours, je ressens un sacré trouble en voyant mourir des projets que je voudrais voir vivre !
En début de semaine, je racontais à quel point j'admire la manière dont les copains de Praticable clôturent leur projet. Je m'y attardais car Praticable était un très bel exemple de ce que je souhaite dans mes vœux : le doute et l'action. En maintenant un positionnement radical, une exigence à bien faire et une capacité de remise en question perpétuelle, ils ont fait coexister une action résolue, franche et déterminée avec une humilité et un doute constants. Ils s'arrêtent aujourd'hui à cause de la conjoncture économique. Celle-ci explique le timing, mais la raison est qu'ils n'ont pas voulu ni pivoter, ni se diluer dans un rachat, ni prendre des missions alimentaires pour perdurer coûte que coûte. Ils auraient souhaité continuer ensemble, mais ils considèrent que ce bout de chemin a été suffisant pour faire, dire et démontrer ce qu'ils voulaient. Le collectif aura vécu plus de 10 ans animé par une quête de justesse, aujourd'hui intenable économiquement, alors ils l'arrêtent. Je trouve que cette capacité à être droit dans leurs convictions jusqu’au bout est admirable… mais j’aurais aimé que ce collectif perdure.
"Ce n’était pas une entreprise tranquille, facile, et stable mais Praticable était ainsi et il valait le coup" - Anthony, Morgane et Thomas
Mercredi, j'ai vu que cela arrivait pour Railcoop, une coopérative ferroviaire qui voulait réactiver des lignes de trains fermées par la SNCF en raison de leur manque de rentabilité (notamment Bordeaux ←→ Lyon). Leur idée initiale était de désenclaver des territoires et d’encourager les déplacements durables, mais après 5 ans de difficultés, le tribunal de commerce de Cahors a dû prononcer la liquidation de la coopérative. Décidément, la mise en pratique de ma réflexion théorique ne me semble pas du tout se faire au bon endroit.
Le lendemain, on m’a fait passer la sollicitation d'une entreprise qui, pour limiter le risque, cherchais une alternatives à SkiTEC, un de ses fournisseurs potentiels qui entrait en redressement judiciaire. Je me garderai bien d’en vouloir à cette entreprise qui doit elle-même faire face à de fortes contraintes. Cependant, SkiTEC, qui conçoit et fabrique dans les Alpes des structures et des meubles en skis réutilisés, est une entreprise que j'aimerais voir perdurer.
Si on repense à cette métaphore* que j’explore depuis le début de l’année. Notre société, et avec elle la grande majorité des entreprises, contribuent aujourd’hui à ce mouvement qui nous entraîne dans un mur. Les alternatives se cachent dans le brouillard et ceux qui explorent ces nouvelles voies sont porteurs d’incertitudes et de risques. Pourtant, ils sont absolument nécessaires si on veut se donner une chance d’éviter le mur. Alors que faire dans un monde où ceux qui explorent de nouvelles voies sont les plus vulnérables ?
Précarité & sécurité - La prise de risque résulte d’un contexte de sécurité
Pour prolonger la réflexion, j’ai envie d’invoquer les travaux de l’anthropologue Clair Michalon. En rencontrant de multiples peuples très isolés, il a été surpris d’entendre très souvent “Nous avons un truc bien spécifique à nous, c’est qu’on prend bien soin de nos vieux”. Cette observation lui a permis de critiquer l'approche qui se base sur des caractéristiques immuables telles que la nationalité, la religion, la couleur de peau, etc. Ces paramètres créent des généralisations telles que "les Français sont comme ceci", "les Chinois sont comme cela", "les catholiques sont ainsi", etc. Non seulement elles enferment les individus dans des stéréotypes en les associant à un comportement spécifique en raison de leur identité fixe, créant ainsi des frontières et parfois des tensions, mais elles ne permettent pas non plus d'expliquer les similitudes observées entre des groupes de personnes n'ayant aucun lien évident entre eux.
Au lieu de cela, Clair Michalon propose de chercher des paramètres “universels et négociables” - c'est-à-dire qui peuvent fonctionner partout et peuvent évoluer dans le temps. À l’inverse des critères immuables cités ci-dessus, les critères universels et négociables apportent de la compréhension mutuelle et du rapprochement et permettent d’évoluer sans se sentir enfermé dans tel ou tel comportement. C’est le cas, par exemple, du critère - précarité ←→ sécurité - que Clair Michalon mobilise grandement dans son travail. Pour élaborer ce prisme, il se pose 3 questions :
Est-ce que l’erreur est plus ou moins synonyme de mort ?
Est-ce que les personnes ont plus ou moins de choix ?
Est-ce que les personnes possèdent une capacité à contrôler les incertitudes ou non ?
Il ne voit ni la précarité ni la sécurité comme des critères objectifs, mais plutôt comme des ressentis subjectifs et il y a évidemment 7 milliards de nuances entre les deux. Toutefois, en fonction d’ou on se trouve sur le prisme, il remarque que cela permet d’expliquer si la prise d’initiative est vécue plutôt comme un risque (précarité) ou une opportunité (sécurité). En effet, plus un contexte sera précaire, plus celui qui se trompe risque de mourir et donc plus il a intérêt à se tourner vers ceux qui ont survécu pour apprendre de son expérience. Vous vous souvenez de l’idée selon laquelle on prend bien soin des vieux ? Selon Clair Michalon, il résulte effectivement d’un contexte de précarité, une haute considération des seniors (mais aussi de la tradition ou des procédures). À l’inverse, dans un contexte de sécurité, l’initiative est valorisée et cela engendre un rapport à l’autorité “négociée”. Dans un contexte de précarité, on se dira que “demain ne sera pas mieux qu’hier” - et le mantra est de l’ordre du “fais comme ton père”. Dans un contexte de sécurité, on se projette plus facilement dans le futur en se disant “demain sera mieux qu’hier” et l’objectif est plutôt “fais mieux que ton père”.
À noter que son analyse n’est pas ni une critique, ni une apologie du contexte de sécurité. Il observe notamment que la sécurité aboutit à une montée de l’individualisme et de la solitude & là encore, la question du soin des seniors est éclairante.
“Ces société [de sécurité] sont donc simultanément des sociétés de liberté individuelle et donc de solitude” Clair Michalon
Dans la suite de ce texte, nous allons utiliser ces notions de précarité et de sécurité, non pas pour des individus, mais pour des entreprises.
Notre civilisation de sécurité nous entraîne vers la précarité
La vie sur Terre est conditionnée par les interactions entre des processus biologiques, physiques et chimiques. Une équipe de chercheurs est parvenue à identifier neuf limites planétaires qui sont des seuils à ne pas dépasser, sous peine de provoquer des modifications importantes, imprévisibles et éventuellement irréversibles des équilibres naturels.
"Les rapports scientifiques convergent pour qualifier le XXI siècle: il sera fluctuant. Notre seule certitude, c'est le maintien et l'amplification de l’incertitude »
Olivier Hamant
Notre société occidentale a globalement abouti à un contexte de plus grande sécurité, mais c’est aussi elle qui est majoritairement responsable du dépassement de ces seuils. Alors que le système Terre a permis à l’humanité de se développer et de pouvoir durablement vivre dans un écosystème sûr, le dépassement des limites planétaires nous fait entrer dans un contexte de danger et d’incertitudes.
Notre voie de sécurité nous entraîne dans le mur et tout autour ce n’est que du brouillard (de l’incertitude). Le modèle des limites planétaires nous montre que c’est une hérésie de vouloir continuer dans la même direction en espérant dépasser le mur par le haut. Le retour en arrière ne me semble pas particulièrement souhaitable, mais entre les deux, il y a de multiples voies à explorer au cœur du brouillard. Alors plus que jamais, nous avons besoin de prises d’initiatives. En particulier au cœur de notre civilisation, nous avons besoin de gens qui osent remettre en question nos manières de faire et les modèles dont nous héritons.
Si l’on en croit Clair Michalon, nous avons besoin de nous sécuriser pour oser le faire, et si on s’appuie sur les trois exemples ci-dessus, l’argent est un vecteur de précarisation - notamment pour ceux qui explorent de nouvelles pistes. Alors comment faire pour ne pas laisser mourir les entreprises qui osent ?
Bricoler de nouvelles formes de sécurité
Dans nos sociétés, l’argent permet clairement une forme de sécurité et les trois exemples ci-dessus montrent que des difficultés financières peuvent amener un projet à se clôturer. Il y a probablement de multiples éléments qui peuvent expliquer les difficultés de ces projets, et certains sont peut-être indépendants de leur santé économique. Néanmoins, sans être capable de vous faire une analyse rigoureuse (je laisse ça à Timothée Parrique), on sait que le système économique (et le business modèle des banques) repose grandement sur une croissance économique, elle-même incompatible avec nos limites planétaires, et que cela conditionne bon nombre de financements.
Si l’on s’accorde sur notre besoin de projets qui explorent de nouvelles voies, et sur le fait qu’il est probable qu’ils vont souvent se retrouver d’une manière ou d’une autre en difficultés financières, alors il faut trouver d’autres manières de les sécuriser. Comment faire émerger de nouveaux projets et soutenir des acteurs engagés dans un contexte comme celui-ci ?
S’engager auprès d’entreprises en redressement judiciaire
Dans mes trois exemples, celui de SkiTEC est à un moment particulièrement stratégique : le redressement judiciaire. Cette procédure est une opportunité donnée de s’en sortir. C’est donc un des moments où une entreprise a le plus besoin de soutien. Elle est en précarité et elle a besoin de prouver qu’elle peut se projeter dans le futur, par des contrats et des engagements, pour retrouver un peu de sécurité. Il peut alors être propice de chercher et de bricoler de nouveaux moyens de sécuriser la collaboration.
Il y a quelques années, c’est notamment ce genre de réflexions qui a permis de sauver l'une des dernières filatures françaises - Valrupt. En 2018 et après plusieurs mois de redressement judiciaire, Valrupt a été reprise par le fabricant de jeans 1083 (qui était pourtant son plus petit client). En fondant 1083, Thomas Huriez cherchait à faire le jean le plus made in France possible. Il a donc inscrit la solidarité avec la filière dans l’ADN de son entreprise et pour lui, il était inimaginable de laisser mourir cette filature de coton.
« A part la culture de la plante, on avait réussi le pari de produire un jean 100 % français. Perdre notre fournisseur eût été une première reculade dans cette aventure, et sans doute irrévocable. » Thomas Huriez
Alors évidemment, on ne peut pas toujours entrer au capital de son fournisseur, mais ça ne doit pas empêcher de bricoler des astuces pour se sécuriser tout en faisant appel à eux. Dans ce cas, la quête peut ne plus être celle d’alternatives plus sécurisantes, mais plutôt celle de portes de sortie anticipées si jamais l’entreprise ne devait pas s’en sortir.
Vous êtes en redressement judiciaire, nous avons envie de vous soutenir, que pouvons-nous imaginer ensemble pour garantir qu’on recevra notre commande, même si demain vous devez clôturer l’entreprise ?
Se regrouper pour se sécuriser collectivement
Clair Michalon observe que les sociétés de précarité sont aussi les plus collectives et une piste qui me semble intéressante est celle de se regrouper proactivement.
Parmi les dynamiques collectives qui m’inspirent, il y a notamment la CEC - Convention des Entreprises pour le Climat. C’est le programme que je connaisse qui permet de confronter, sans complaisance, le plus grand nombre d’entreprises aux enjeux de notre époque (en particulier sur les limites planétaires). Pour moi, l’une des plus grandes forces de ce mouvement est de dépasser cette présentation du constat (la fameuse session 1 un peu douloureuse) en créant un collectif de dirigeants et de salariés engagés et solidaires entre eux. Il y a aussi les Licoornes (groupement de coopératives pour la transition) et dans leur prolongement, l'Opération milliard portée par Bastien Sibille pour réunir un milliard d’euros pour financer les organisations qui sont porteuses d’innovation sociale et écologique sur tous les territoires.
De son côté le mouvement Impact France, qui regroupe des entrepreneurs et dirigeants qui mettent l’impact écologique et social au cœur de leur entreprise, aspire à devenir un syndicat patronal afin de se présenter comme une alternative sérieuse au MEDEF. Enfin, que dire de la coalition d'acteurs du textile “En mode climat” qui fait un lobbying vertueux pour lutter contre l'impact environnemental de la mode ? Initiée notamment par Julia Faure (Loom) et Marie Nguyen (WeDressFair), ils ont notamment réussi cette année à faire passer une loi historique pour lutter contre la fast fashion et protéger les acteurs français les plus engagés.
“Cette loi est vraiment historique. […] La France a adopté hier une régulation que personne n'a réussi à faire passer dans le monde. […] Cela fait vingt ans que rien ne s'oppose à la fast fashion et pour la première fois, il va y avoir des pénalités pour les marques qui incitent trop à consommer, qui produisent dans de mauvaises conditions. Il va y avoir une interdiction de faire de la publicité pour les marques qui ont passé de tels niveaux d'incitation à consommer que ça en devient dangereux pour notre économie et pour l'écologie.” Julia Faure
Derrière ces quatre collectifs, on peut lire une stratégie pour se sécuriser collectivement. La CEC crée un collectif solidaire pour se serrer les coudes et affronter ensemble les enjeux de la transition, l’Opération Milliard cherche à rediriger les flux financiers vers des projets qui construisent l’avenir et le mouvement Impact France “En Mode Climat” regroupe des acteurs engagés pour augmenter leur capacité d’influence et créer un cadre juridique qui les protège.
Il y a probablement de multiples autres stratégies pour se sécuriser. Pour ma part, si je mobilise autant la raison d’être et la prospective, c’est notamment parce que je pense que ce sont des outils très pertinents pour se sécuriser dans l’incertitude. Quoi qu’il en soit, l’objectif de cet article n’était pas de faire une liste exhaustive, mais d’encourager à bricoler de nouvelles formes de sécurité.
Nous on a un truc bien spécifique à nous, c’est qu’on prend soin de nos jeunes
Comme je le souligne souvent, le piège du dualisme est de penser qu'on est coincé dans un choix à deux options, alors que bien souvent c'est la capacité à s'extraire du dualisme qui est libératrice. C'est encore le cas pour le prisme de la précarité/sécurité.
Les travaux de Clair Michalon montrent que cela crée des sociétés plus collectives, qui prennent soin de leurs aînés. Pourtant, il est difficile de souhaiter à quiconque de vivre dans la précarité. De plus, nous héritons d'un présent qui nécessite de remettre en question de nombreux fonctionnements et probablement certains fondamentaux de notre société. Nous avons donc besoin de la capacité de projection dans le futur et de prise d'initiative, toutes deux conséquences d'un contexte de sécurité.
L’équilibre est probablement à chercher entre les deux. En tout cas, dans le cadre de cet article, mon intention était de souligner que les entreprises qui explorent de nouvelles voies en défendant leurs idéaux se retrouvent souvent dans un contexte de précarité et donc qu'elles ont besoin de construire de nouvelles formes de sécurité.
Mon invitation est de construire une société qui prend soin des jeunes entreprises et des jeunes projets de transformation. Ces démarches sont souvent plus fragiles et moins rassurantes, mais nous en avons besoin. Il est trop tard pour des projets comme Praticable et Railcoop, mais ceux qui portaient ces projets vont continuer à défendre leurs convictions et ils ont besoin de force et soutien dans ce moment particulier (dédicace à Adrien, Anthony, Morgane & Thomas). Et puis, ce n'est pas trop tard pour SkiTEC, donc avis aux potentiels clients, partenaires, financeurs et/ou repreneurs.
Plus généralement, soyons solidaires avec nos pairs qui s’engagent. Soutenons ceux qui se regroupent et luttent ensemble pour défendre leurs idéaux et explorer les possibles. Soutenons ceux qui avancent dans des endroits inexplorés, ceux qui ouvrent des brèches et écaillent l’évidence du mur face à nous. Faisons le partout ou nous le pouvons en tant que citoyen, électeur, consommateur, clients d’une banque, amis, parents, fournisseurs, partenaires, financeurs, employeurs et salariés.
Pour ma part, je vous souhaite d’oser précariser certains de vos espaces de sécurité et je vous souhaite de la sécurité dans vos démarches précaires.
À très vite
Maxime
*L’humain occidental sait qu’il va dans le mur, mais pour le moment, quand il regarde à gauche et à droite, il n’y a que du brouillard. Or, pour le moment, il semble avoir plus peur du brouillard que du mur - Métaphore notamment exploré dans le post précédent - Reprendre courage à côté de la peur
*Résumé du prisme précarité / sécurité par Clair Michalon - dans Différences culturelles mode d’emploi.
Pour creuser, voir cette note de lecture assez complète par Anne Carpentier
Mes articles sont souvent hors format. Si vous êtes toujours là, je présume que celui-ci vous a intéressé. N'hésitez pas à le partager, discrètement par message privé, de manière plus ouverte LinkedIn, ou d'une autre manière qui vous convient. Par ailleurs, je prends de plus en plus la posture de conférencier pour partager mes réflexions sur l’entreprise, les imaginaires collectifs, notre rapport au vivant et sur tous les sujets que j'explore ici. Je suis aussi ravi d’écrire dans des médias. À bon entendeur :)
Merci et à bientôt par ici. Maxime